Votre travail ne vous correspond plus et vous vous demandez comment faire pour être licencié ? Vous ne voulez pas poser votre démission pour ne pas risquer d’être privé de l’allocation chômage ? Eh bien, sachez qu’il existe certaines attitudes qui constitueraient une raison suffisante pour se faire licencier.
Toutefois, il faudrait faire preuve de vigilance, car adopter ces attitudes pourrait avoir de graves répercussions tandis que plusieurs autres méthodes vous aideraient à mettre efficacement un terme à votre contrat. Découvrez-les dans cet article.
Quelles habitudes peuvent enclencher un licenciement ?
1. Insubordination : manquer de respect
Il existe forcément entre tout employé et son employeur, et ce dans le cadre du travail, une relation de subordination.
Le manque de subordination pourrait aboutir à une sanction disciplinaire, voire même à un licenciement.
En ne se soumettant pas à l’autorité de son employeur, tout employé se rend coupable d’insubordination.
📌 Exemples :
Un salarié se rend coupable d’insubordination lorsqu’il s’abstient de :
- réaliser une tâche provisoire qui ne remet pas en question ses aptitudes ;
- d’exécuter, malgré deux préavis et une mise en demeure, une tâche qui lui revient.
2. Cumuler beaucoup d’absences injustifiées ou non autorisées
En général, avant de vous absenter du boulot, vous devez expressément recevoir une autorisation préalable de votre employeur, 48 heures à l’avance ou vous justifier auprès de ce dernier.
À partir du moment où vous vous absentez sans donner de justifications à votre employeur, ce dernier est en droit de vous imposer une sanction.
Il peut s’agir d’un simple préavis, mais aussi d’un licenciement pour faute.
Plusieurs facteurs influent sur la nature de la sanction appliquée suite à une absence non justifiée. Il s’agit surtout :
- de la fréquence à laquelle vous vous absentez sans autorisation ou justification ;
- des répercussions que présente votre absence sur le fonctionnement de l’entreprise.
3. Arriver systématiquement en retard à son travail
S’il est vrai qu’un employeur cautionnerait un retard exceptionnel, il lui serait difficile cependant, de tolérer un retard fréquent. Être constamment en retard pourrait donc amener votre employeur à prendre des mesures correctives contre vous.
Exemples :
- s’obstiner, malgré de nombreux avertissements, à ne pas respecter les heures de travail collectives constitue une raison valable et solide de licenciement ;
- tout salarié qui par son retard fréquent et ses absences non justifiées porte atteinte au bon fonctionnement de l’entreprise est passible de licenciement pour faute grave.
4. Avoir des parles injurieuses
Faire outrage à son supérieur hiérarchique, à un collègue ou à un client pourrait être une faute.
Exemple :
Traiter son employeur de « connard » au cours d’une vive discussion.
Quels sont les conséquences de tels comportements au travail ?
Assurément, nous ne vous exhortons pas à recourir à ce genre d’attitudes pour vous faire licencier.
Un licenciement vous fera certes bénéficier des allocations chômage, mais il ne vous garantira pas forcément et ce suivant la gravité de votre faute, l’indemnité de licenciement.
En règle générale et hormis les cas de faute grave ou lourde, chaque salarié licencié peut recevoir une indemnité de licenciement.
Aussi, en matière de licenciement pour faute grave ou lourde, la gravité de votre attitude pourrait emmener votre employeur à ne pas vous maintenir au sein de l’entreprise. Vous n’avez donc pas de période de préavis et ne pourrez pas revendiquer l’indemnité compensatrice de préavis.
Et pour finir, cela pourrait ternir votre image. Notez en effet, que ces attitudes pourraient porter atteinte à votre crédibilité professionnelle.
Bon à savoir : Avant de vous recruter, votre futur employeur pourrait contacter votre ancien employeur afin de s’assurer que vos références sont correctes. Un retour négatif de la part de ce dernier est susceptible de vous faire perdre vos chances d’avoir un nouvel emploi. |
D’autres solutions pour rompre son contrat de travail ?
Il existe plusieurs autres options qui vous aideraient à rompre votre contrat de travail sans encourir tous les inconvénients liés à un licenciement.
La rupture conventionnelle
Une rupture courante ou conventionnelle vous offre la possibilité de discuter avec votre employeur à propos de votre départ.
Vous avez en effet, la possibilité de négocier au cours de plusieurs entrevues, les modalités de votre rupture de contrat et définir de ce fait :
- la valeur de l’indemnité de rupture conventionnelle : elle doit au minimum, correspondre à l’indemnité de licenciement ;
- la date à laquelle votre rupture de contrat prend effectivement effet.
Des allocations chômage ou allocations d’aide au retour à l’emploi (ARE) peuvent vous être accordées lorsqu’il s’agit d’une convention de rupture débattue.
La démission
La résignation ou démission est la rupture du contrat de travail enclenchée par le salarié lui-même. Elle ne permet pas expressément cependant de toucher aux allocations chômage.