De plus en plus d’entreprises dans le monde font appel à des travailleurs qui effectuent des missions de consultants, de formateurs ou encore de managers. Néanmoins, les démarches administratives peuvent être difficiles dans certains cas. Ainsi, le portage salarial à l’international s’inscrit comme une alternative salutaire. Les démarches sont facilitées tout au long de la mission. Voici ce qu’il faut savoir sur cette forme d’emploi.
Comment fonctionne le portage salarial à l’international
Le portage salarial à l’international permet à un professionnel de développer des tâches de manière indépendante en tant que consultant, formateur ou manager. Ainsi, il garde ses avantages salariaux tout en effectuant des missions à l’étranger. Le principe est le même que le portage salarial classique.
Cette démarche fonctionne aussi bien pour des occupations de courte durée ou des missions de longue durée. Le porté recherche lui-même ses fonctions, mais il est toujours lié à une société de portage.
C’est cette dernière qui gère toutes les tâches administratives et verse la rémunération. Elle prend une commission sur le chiffre d’affaires du professionnel pour réaliser l’ensemble de ces démarches. Cette forme d’emploi s’adresse à tous ceux qui souhaitent développer leur activité à l’étranger tout en conservant les avantages sociaux de la France.
Le choix du statut du salarié
Le professionnel peut choisir entre 2 statuts : salarié détaché ou salarié expatrié. Ainsi, il sera rattaché soit à une entreprise française ou à une société étrangère. C’est en fonction des éléments suivants que le statut sera déterminé :
- historique de l’employé,
- durée et lieu de la mission,
- les objectifs,
- les garanties sociales souhaitées.
L’une des différences entre ces deux statuts concerne notamment le régime social. En effet, dans le cas d’un consultant détaché, l’agent reste affilié à la Sécurité sociale française tandis qu’un expatrié devra souscrire à la CFE (caisse des Français de l’étranger) ou s’engager auprès de la protection sociale du pays où il s’établit. De plus, l’expatrié doit nécessairement cotiser dans son pays de destination.
S’il souhaite profiter des mêmes droits qu’un travailleur détaché, il doit s’inscrire auprès de la Carsat pour épargner pour sa retraite. Il contribuera donc à 2 cotisations. Il existe également une caisse de retraite dédiée aux expatriés qui peut servir de complément.
Les avantages du portage à l’international
Il s’avère que les conditions de travail et de vie peuvent être plus difficiles dans certains pays. Grâce à ce système, divers avantages sont proposés au travailleur, qu’il soit détaché ou expatrié.
Une rémunération fixe
Durant toute sa mission à l’international, le travailleur dispose d’une rémunération fixe. Cette dernière est basée sur le chiffre d’affaires réalisé. Elle est garantie même en cas de non-paiement d’une facture.
C’est la société de portage qui gère les relances vis-à-vis des entreprises clientes et qui est garante du versement du salaire. La rémunération varie en fonction de 2 éléments qui sont : le nombre d’heures de travail et la rémunération du taux horaire journalier. Ces éléments sont précisés dans le contrat.
Ainsi, cette relation aide à optimiser sa rentabilité financière à l’étranger. En effet, l’entreprise de portage apporte son aide dans l’exonération d’impôt, dans l’établissement d’un plan d’épargne entreprise, etc.
Profiter des ressources de l’entrepreneuriat
Avoir recours à la solution de portage salarial à l’international permet de profiter des chances qu’offre l’entrepreneuriat. C’est-à-dire que l’employé reste libre dans ses choix de missions, dans son organisation et sa négociation bien qu’il dispose d’un statut de salarié. Le principal avantage est qu’il n’a pas besoin de créer sa propre entreprise.
Ainsi, c’est grâce à la société de portage qu’il peut exercer son activité. Outre le fait qu’elle gère des tâches administratives et juridiques ainsi que l’installation, elle aide aussi dans l’accomplissement des négociations des contrats de prestations.